Le témoignage foi & foot de Stéphane :  » Vivre la parabole du fils prodigue chez les poussins « 

Stéphane, 33 ans, charpentier, est militant de l’Action Catholique Ouvrière de Lille, et délégué diocésain à la Mission Ouvrière du diocèse de Lille. Il soutient le développement de l’Eglise dans les quartiers populaire en soutenant l’Action Catholique des Enfants, la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, l’Action Catholique Ouvrière, les prêtres-ouvriers et de toutes les initiatives locales. Originaire de Lorraine c’est un fou des grenats du FC Metz et un fervent tifoso de l’AS Roma.

Quel est ton meilleur souvenir de football ? Quel lien avec ta foi ?

 » Ce que j’aime dans le foot c’est que c’est un formidable moyen d’éducation populaire. J’ai connu le foot par mon père. Il y a longtemps joué en amateur et a été entraîneur de l’équipe jeune de ma ville. Perso, j’étais pas doué. Je jouais gardien de la dernière équipe du club mais on s’amusait bien parce que chacun avait le droit de taper dans le ballon. Mon père et l’autre coach donnaient le même temps de jeu à tous les joueurs que tu sois bon ou mauvais. Ça énervait les parents des bons joueurs qui ne comprenaient pas que leur gamin surdoué joue autant que le petit gros qui a du mal à courir. Sans s’en rendre compte ils nous ont appris que ce qui est juste ce n’est pas de donner à chacun selon son mérite ou son talent mais c’est de donner à chacun la chance de jouer et de partager une même passion. Pour moi ça résonne avec la parabole de du fils prodigue. Chaque personne, chaque enfant à de la valeur et c’est ce que mon père m’a fait découvrir par le football « .

Parabole du fils prodigue (extrait de l’évangile selon Luc chapitre 15)

Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.”
Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer. Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.” Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

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